Réforme – L'histoire des Huguenots en photos

La Réforme, c’est essentiellement un retour à l’évangile de Jésus-Christ tel que présenté dans les Saintes Écritures. C’est, pour ainsi dire, le véritable point de départ de l’histoire des Huguenots. La Réforme, dont les principaux acteurs sont l’Allemand Martin Luther, le Français Jean Calvin, et le Suisse Ulrich Zwingli, se résume en 5 ‘sola’ (seul): Sola Scriptura (l’Écriture seule), Solus Christus (Christ seul), Sola Gratia (par la grâce seule), Sola Fide (par la foi seule), et finalement, Soli Deo Gloria (à Dieu seul la gloire). C’est ce en quoi les Huguenots croyaient.

BIBLIOGRAPHIE

Précis d’histoire de l’Église, Jules-Marcel Nicole, IBN
L’Église ignorée, E.H. Broadbent, Éditions Impact
L’Église: une esquisse de son histoire pendant vingt siècles (3 tomes), Adrien Ladrierre, EBLC

Monument de la Réforme à Worms.

Girolamo (Jérôme) Savonarole (1452-1498). Réformateur italien qui dénonçait la corruption et la mondanité dans le nord de l’Italie. Il est mort sur le bûcher. Cette statue fait partie du monument de la Réforme à Worms.

Statue de John Wycliffe (c.1330 – 1384) à Worms. Précurseur anglais de la Réforme, il est à l’origine de la première traduction complète de la Bible en anglais.

JAN HUS (1370 – 1415)

Statue de Jan Hus à Worms.

Déjà avant la Réforme, il y a eu quelques réveils spirituels à travers l’Europe. En Bohême (République Tchèque), le professeur à l’Université de Prague, Jan Hus, maintient que l’Écriture doit être traduite et lue dans la langue du peuple. Il sera condamné comme hérétique au Concile de Konstanz et brûlé vif sur un bûcher le 6 juillet 1415. Cette statue représente une courtisane, Impéria (Balzac), qui tient sur ses mains le pape Martin V et l’empereur Sigismond 1er. Elle est située à l’entrée du port de Konstanz. Elle symbolise la corruption du clergé et de l’autorité séculière pendant le Concile (1414-18).

C’est à cet endroit que s’est tenu le Concile de Konstanz de 1414-18.

Selon certaines sources, cette petite tour, située derrière un ancien monastère Dominicain à Konstanz serait la dernière demeure de Jan Hus ici-bas, où il aurait été emprisonné pendant le Concile.

Voici l’endroit où Jan Hus a été brûlé vif sur un bûcher à Konstanz, le 6 juillet 1415.

Photo prise à Konstanz en 2015, année qui marquait le 600e anniversaire du martyre de Jan Hus.

Monument de Jan Hus à Prague (en restauration, septembre 2014).

Chapelle Bethléhem, Prague, où Jan Hus prêchait.

« Chaire » de Jan Hus dans la Chapelle Bethléhem de Prague.

Faculté de philosophie de l’Université Charles de Prague. Jan Hus en était le doyen en 1401. Il a aussi été recteur.

PHILIPP MÉLANCHTON (1497 – 1560)

Statue de Philipp Mélanchton à Worms.

Grand ami de Martin Luther, Mélanchton était un érudit. Il a publié plusieurs ouvrages de Luther et il a passé presque toute sa vie à établir une confession de foi luthérienne.

Maison (musée) de Philipp Mélanchton à Wittenberg.

Bustes de Luther et de Mélanchton (Musée Mélanchton, Wittenberg).

Martin LUTHER (1497 – 1560)

Statue de Martin Luther à Worms.

Luther avait un vif sentiment de son péché et n’arrivait pas à calmer sa conscience, même en se flagellant lui-même ! Il a été nommé professeur à l’Université de Wittenberg. Et, pendant qu’il préparait un cours sur l’épître de Paul aux Romains, il a compris que l’homme ne pouvait se justifier lui-même par ses mérites, mais que Dieu justifie par grâce, au moyen de la foi, ceux qui croient en Jésus-Christ.

Statue de Martin Luther à Eisleben.

C’est dans cette maison à Eisleben que Martin Luther est né.

Après que la foudre soit tombée tout près de lui sur une petite route déserte, Martin Luther a décidé de consacrer sa vie à Dieu en devenant moine augustin. C’est ici, au monastère augustin (ou augustinien) d’Erfurt qu’il a étudié pendant trois ans (1505-1508).

Chambre typique au monastère augustinien d’Erfurt.

Édifice de la Fondation Leucorea, associé à l’Université Martin-Luther de Wittenberg-Halle.

Université de Wittenberg, vue depuis la cour arrière. Une plaque au sol près de l’escalier indique la date 1502.

Statue de Luther à Wittenberg.

Maison (musée) de Luther à Wittenberg.

C’est là qu’il demeurait lorsqu’il était moine augustin et aussi après son mariage avec Catherine de Bora, représentée par la statue ci-dessous, qui se trouve dans la cour extérieure, en face de la tour.

Voici un de ces fameux coffres à ‘indulgences’ comme celui utilisé par le moine dominicain Tetzel, et qui avait tant indigné Luther au point d’afficher, sur les portes de la Cathédrale de Wittenberg, 95 ‘thèses’ dénonçant ce traffic honteux.

Tour de la Cathédrale de Wittenberg vue depuis la rue principale.

Voici les portes (restaurées) de la Cathédrale de Wittenberg, où Luther a affiché ses fameuses 95 thèses le 31 octobre 1517.

Cathédrale de Wittenberg et les restes du château.

Voici l’endroit où Luther aurait brûlé la « bulle » papale qui l’informait de son excommunication. Ce site, situé à Wittenberg, est appelé « le chêne de Luther ».

L’empereur d’Allemagne, Charles-Quint (1519-1556), a convoqué une diète à Worms. Luther, qui avait reçu un sauf-conduit, a été sommé de se rétracter. Mais il a déclaré qu’il ne pouvait le faire, à moins d’être convaincu par le témoignage des Écritures.

C’est ici, tout près de la Cathédrale de Worms, que Luther s’est tenu debout devant l’empereur Charles-Quint lors de la diète de Worms et lui a répondu: « Je suis lié par les textes de l’Écriture que j’ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu ; je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sûr, ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis faire autrement. Que Dieu me soit en aide!«

Voici l’endroit où Luther s’est tenu debout devant l’empereur Charles-Quint lors de la diète de Worms en 1521.

Plaque commémorative de la présence de Luther à la diète de Worms.

« Ici s’est tenu devant l’empereur et l’empire, Martin Luther »

C’est ici, au château de la Wartbourg, que Luther a été caché après avoir été mis au ban lors de la diète de Worms.

C’est également ici que Luther a entrepris la traduction de la Bible en allemand.

La ‘Chambre de Luther’ où il aurait traduit la Bible, au château de la Wartbourg.

Sortie du château de la Wartbourg.

Maison où Luther est mort à Eisleben.

Tombeau de Luther à la Cathédrale de Wittenberg.

Le Mur des Réformateurs, à Genève, présente plusieurs personnalités marquantes de la Réforme protestante. Les 4 principales figures sont celles de Guillaume Farel, Jean Calvin, Théodore de Bèze, et John Knox.

Le Musée International de la Réforme est situé dans la vieille ville de Genève. Il présente l’histoire de la Réforme, et particulièrement la personne et l’oeuvre de Jean Calvin.

Cette plaque apposée sur un mur du Musée de la Réforme commémore l’endroit où les citoyens de Genève ont adopté la Réforme.

Jean Calvin est considéré par plusieurs comme étant le ‘théologien de la Réforme.’ Cette sculpture est exposée au Musée International de la Réforme à Genève (avec permission 2007).

La Cathédrale Saint-Pierre de Genève, où Jean Calvin prêchait la Parole de Dieu.

Chaise de Jean Calvin à la Cathédrale Saint-Pierre.

Intérieur de la Cathédrale Saint-Pierre.

Bible de Genève avec les arguments et réflexions d’Ostervald de 1724

Chair de Calvin à la Cathédrale Saint-Pierre.

La rue Jean-Calvin est située dans la vieille ville de Genève, tout près de la Cathédrale Saint-Pierre.

Cette plaque a été apposée sur un mur d’un immeuble de la rue Jean-Calvin à Genève.

Voici la fontaine de Calvin (Fontaine du Perron), située entre la Cathédrale et sa maison, là où il s’arrêtait pour boire. Juste derrière la fontaine, fixée au mur de la maison, on aperçoit la ‘lampe‘ de Calvin, qui serait le dernier ‘pot-à-feu’ de Genève. Calvin bénéficiait de sa lueur lorsqu’il rentrait à la maison.

L’inscription ‘Post tenebras lux‘, que l’on aperçoit ici au sommet d’un temple protestant de Genève, traverse également le Mur des Réformateurs. Elle signifie ‘Après les ténèbres, la lumière.’ Évidemment, elle fait référence à la lumière de la vérité apportée par la Parole de Dieu après les ténèbres spirituels et religieux du Moyen-âge.

Mémorial du Réformateur Suisse-allemand Ulrich Zwingli à Worms.

Stèle commémorant la « soupe au lait de Kappel« . Sur ce site situé à Kappel-am-Albis, Catholiques et Protestants ont placé un chaudron de lait dans lequel ils ont trempé des morceaux de pain pendant un moment de trêve à l’époque de Zwingli.